27 sept. 2010

Commentaires reçus

3 octobre 2010
Vers -30 000 ans, de tous les primates, seul homo sapiens sapiens reste sur la scène. Le cannibalisme se ritualise dans le sacrifice religieux. La notion de propriété se précise, les langues se diversifient, on assiste à une acélération de la complexification: division du travail, habitation, pouvoir de l'homme sur la femme, interdits..
Au 21 ème siecle, la société ne remet-elle pas en cause toute cette évolution historique? On assiste peut-être à une sorte de mutation. Est la fin de l'ordre rituel multi millénaire?

3 octobre 2010
 J. Attali affirme: vers - 20 000 ans, ces primates (les Homo sapiens sapiens) s'installent au moyen-orient. C'est aller un peu vite et oublier les grands mythes de l'Humanité. On élimine trop facilement la légende de l'Atlandide.
A. Slosman dans "la grande hypothèse", délire t'il en plaçant l'Atlandide au large des Açores et sa disparition il y a entre 12 et 14 000 ans? Le récit de Platon s'interrompt brutalement, pour moi il y a là un profond mystère. N'oublions pas non plus les mythes d'Amérique du sud (pérou...) qui lui ressemblent étrangement.

Commentaires reçus

3 octobre 2010
Vers -30 000 ans, de tous les primates, seul homo sapiens sapiens reste sur la scène. Le cannibalisme se ritualise dans le sacrifice religieux. La notion de propriété se précise, les langues se diversifient, on assiste à une acélération de la complexification: division du travail, habitation, pouvoir de l'homme sur la femme, interdits..
Au 21 ème siecle, la société ne remet-elle pas en cause toute cette évolution historique? On assiste peut-être à une sorte de mutation. Est la fin de l'ordre rituel multi millénaire?

3 octobre 2010
 J. Attali affirme: vers - 20 000 ans, ces primates (les Homo sapiens sapiens) s'installent au moyen-orient. C'est aller un peu vite et oublier les grands mythes de l'Humanité. On élimine trop facilement la légende de l'Atlandide.
A. Slosman dans "la grande hypothèse", délire t'il en plaçant l'Atlandide au large des Açores et sa disparition il y a entre 12 et 14 000 ans? Le récit de Platon s'interrompt brutalement, pour moi il y a là un profond mystère. N'oublions pas non plus les mythes d'Amérique du sud (pérou...) qui lui ressemblent étrangement.

17 sept. 2010

Une référence à Friedrich Nietzsche: BIEN LIRE

Une référence à Friedrich Nietzsche: BIEN LIRE


Bien lire, c'est-à-dire lentement, profondément...

Bien lire, c'est-à-dire lentement, profondé
Non, nous n'aimons pas l'humanité ; mais, d'autre part, nous sommes bien loin d'être assez « allemands » au sens où le mot « deutsch » a cours aujourd'hui, pour nous faire les porte-parole du nationalisme et de la haine raciale, pour nous réjouir de l'infection nationaliste grâce à laquelle à présent les peuples en Europe se barricadent l'un contre l'autre et se mettent réciproquement en quarantaine. Nous sommes trop désinvoltes pour cela, trop malicieux, trop gâtés, mais aussi trop avertis, nous avons trop « voyagé » : nous préférons de beaucoup vivre sur les montagnes, à l'écart, « inactuels », dans les siècles passés ou à venir, rien que pour nous épargner la colère silencieuse à laquelle nous serions condamnés en tant que témoins d'une politique qui rend l'esprit allemand stérile en le rendant vaniteux, et qui de surcroît est une petitepolitique : pour que sa propre création ne se décompose pas aussitôt, ne lui faut-il pas la situer entre deux haines mortelles ? Ne faut-il pas qu'elle vise à éterniser le morcellement de l'Europe en petits Etats ?... Nous autres sans-patrie, nous sommes quant à la race et quant à l'origine, trop nuancés et trop mélangés, en tant que « hommes modernes », et par conséquent trop peu tentés de prendre part à cette débauche et à ce mensonge de l'auto-idolâtrie raciale qui aujourd'hui s'exhibe en Allemagne en tant que signe distinctif des vertus allemandes et qui chez le peuple du « sens historien » donne doublement l'impression de la fausseté et de l'inconvenance. Nous sommes, en un mot, - et ce sera ici notre parole d'honneur! - de bons Européens, les héritiers de l'Europe, héritiers riches et comblés, mais héritiers aussi infiniment redevables de plusieurs millénaires d'esprit européen." Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir, "Nous autres « sans-patrie »"

ment...

Non, nous n'aimons pas l'humanité ; mais, d'autre part, nous sommes bien loin d'être assez « allemands » au sens où le mot « deutsch » a cours aujourd'hui, pour nous faire les porte-parole du nationalisme et de la haine raciale, pour nous réjouir de l'infection nationaliste grâce à laquelle à présent les peuples en Europe se barricadent l'un contre l'autre et se mettent réciproquement en quarantaine. Nous sommes trop désinvoltes pour cela, trop malicieux, trop gâtés, mais aussi trop avertis, nous avons trop « voyagé » : nous préférons de beaucoup vivre sur les montagnes, à l'écart, « inactuels », dans les siècles passés ou à venir, rien que pour nous épargner la colère silencieuse à laquelle nous serions condamnés en tant que témoins d'une politique qui rend l'esprit allemand stérile en le rendant vaniteux, et qui de surcroît est une petitepolitique : pour que sa propre création ne se décompose pas aussitôt, ne lui faut-il pas la situer entre deux haines mortelles ? Ne faut-il pas qu'elle vise à éterniser le morcellement de l'Europe en petits Etats ?... Nous autres sans-patrie, nous sommes quant à la race et quant à l'origine, trop nuancés et trop mélangés, en tant que « hommes modernes », et par conséquent trop peu tentés de prendre part à cette débauche et à ce mensonge de l'auto-idolâtrie raciale qui aujourd'hui s'exhibe en Allemagne en tant que signe distinctif des vertus allemandes et qui chez le peuple du « sens historien » donne doublement l'impression de la fausseté et de l'inconvenance. Nous sommes, en un mot, - et ce sera ici notre parole d'honneur! - de bons Européens, les héritiers de l'Europe, héritiers riches et comblés, mais héritiers aussi infiniment redevables de plusieurs millénaires d'esprit européen." Friedrich NietzscheLe Gai savoir, "Nous autres « sans-patrie »"