23 déc. 2010

LE BAISER DE DIEU 3) -Le mal, la souffrance et la mort/3-la mort

Le mal, la souffrance et la mort.
Partie 3 -La mort.



Avec la mystique juive, contemplons l'une des lumières qui éclairent le nom d'Adam.

Adam est "Elohim" (la lettre aleph) dans le sang, et la présence divine dans le sang (dam) fait battre le coeur de l'homme. La vérité est celle que Dieu fait battre dans le coeur d'un mort, un coeur subtil, peut-être le centre du corps-énergie que décrit la médecine chinoise? Selon ces traditions, le mort n'est pas mort. Pour l'Hébreu, la vérité se définit par ce à quoi on accède en mourant à une dimension de vie pour entrer dans une autre, plus subtile, mais non moins réelle, jusqu'au réel ultime de dieu. La racine Hébraique de Mout (traduit généralement par le verbe mourir) en y attachant le sens courant de fin de vie avec son cortège de hideurs, a une toute autre signification. Si nous lui gardions ce sens, de nombreux versets biblique nous feraient frémir ("précieuse est aux yeux du Seigneur est la mort de ses "miséricordieux"). Nous avons à recouvrer notre regard ontologique pour lire en cette racine celle du verbe muter.
Il implique la mort, mais celle-ci n'est que la première phase d'une dynamique de vie dont la deuxième est ressusciter, naître à un autre niveau d'être.
Concernant l'arbre de la connaissance, Dieu dit: "Dans le jour où tu mangeras de lui, parce que tu es mutant, tu muteras". Ce fruit Divin ne peut être assimilé que par celui qui, ayant assimilé les mutations sera devenu feu, sinon et pour ne pas être brûlé, il mutera en régression ce qui est protection et non punition. Le Dieu Biblique n'est ni dictateur ni punisseur, il est un amoureux éclairant l'homme dans la connaissance des lois dans le respect desquelles sa liberté s'accomplira. Participant de cette régression, nous projetons sur Dieu le juridisme de nos lois de l'exil et nous le revêtons d'un autoritarisme où la mort devient un châtiment, une plaie noire. Le regard que nous portons sur elle en est faussé. Régressé au même rang que les animaux de la terre, Adam est revêtu d'une peau animale. Son corps biologique le protège d'un corps énergétique qu'il ne peut plus assumer et le fait participer du cosmos extérieur dans lequel il est projeté, voire exilé! Parlant de ceux qui se donnent la mort, un écrivain chrétien a écrit: "Trois facteurs souvent entremêlés me semblent expliquer l'intrusion en eux des ténèbres: l'absence de sens, la pulsion de mort et le narcissisme". Notre situation d'exil qui fait de nous des divorcés de la vie et explique cette infirmité que nous avons à vivre:
          - L'absurdité apparente de l'existence venant de la surdité acquise dans l'oubli du Verbe fondateur de l''être.
          - Le repli sur un ego solitaire, individualiste, autant idolâtré que détesté.
          - Les désécurisations forcées auxquelles aujourd'hui aucun abandon conscient ne préside, aucune certitude de resécurisation conquise sous d'autres lois ne vient donner sens.
          - L'absence totale de fil conducteur tissant une cohérence sociale et reconduisant à un Orient.
Tout cela fait du maître de ce monde un tueur. Nous n'avons pas à juger, seulement un effroi sacré, et la compassion, la prière pour ce monde, pour qui la vie est si banalisée que la mort et la meurtre le sont aussi.
Dans le mystère si poignant de la mort, le mythe du Déluge et la description des morts qui en est faite, que ce cataclysme déchaîne, est très éclairante et pourtant aucun exégète n'en parle. Un nouveau verbe hébreu le "dit" , le verbe "Gawo'a" qu'on peut traduire ici par rendre le souffle, c'est à dire "rendre compte du souffle de vie qui est donné à l'homme", de la qualité d'âme vivante qu'il a reçue de Dieu pour accomplir son potentiel d'énergies. Les trois patriarches d'Israêl "rendent le souffle" et mutent". Cette étape de vie, au moment de la mort, est présente dans toutes les traditions. Le Shalom, la "paix" a pour finalité payer sa dette. Le Christ dit aux siens: " je vous enlève la paix, je vous donne ma paix". "Toute chair rend le souffle. tout ce qui est esprit, souffle de vie dans ses narines, et tout ce qui est "dans l'Epée" mute." Mais on peut penser que celui qui ne peut répondre des talents qui lui ont été confiés, de la gloire de Dieu qu'il avait à devenir, bref de son entrée dans la dynamique de l'Epée, celui-là ne mute pas, il est mort avant de mourir. Que devient-il?
Le texte ne le dit pas. Peut-être est-il envoyé dans les ténèbres extérieures, là où il ya des pleurs et des grincements de dents (est-ce là le Shéol?). Mais ceux-là qui se dressent au-dessus de la 'Adamah, ceux-là sont "subtilisés". Le verbe "Qoum", se dresser, est aussi ressusciter. Le verbe Mahoh (subtiliser) est lui, de la famille de Moah, la moelle. Osseuse ou épinière, elles sont toutes deux unies dans la même fonction énergétique; elles font partie de ce qu'on trouve dans la tradition chinoise, les "entrailles merveilleuses". "Subtiliser" est donc beaucoup fort qu' "effacer", car s'il y a effacement, il y a aussi passage à un autre niveau d'être, dans le sens d'une séparation entre le subtil et l'épais. Ces êtres ressuscités qui dans le Déluge sont "subtilisés" semblent aller constituer dans l'au-delà, l'épaisseur du tissage écarlate d'une humanité accomplie. Le texte se termine par le sort de ceux qui, avec Noé dans l'arche, loin de périr dans le Déluge (matrice d'eau) rendent compte de leur souffle afin que l'Epée les vivifie et qu'au-delà de l'épreuve de la matrice de feu symbolisée par l'arche, ils poursuivent leur chemin...
Ce texte hébreu resserre en nous l'exigence d'une juste lecture de la mort. La vérité ("'Emet") est Dieu présent et agissant avec l'homme dans ses mutations. En elles Dieu fait battre le coeur profond de l'humanité. Cependant, combien il est difficile de quitter ce monde pour celui que l'autre monde appelle; quitter l'être cher pour ceux qui restent. Combien les attachements obligent les une et les autres à "s'arracher à sa peau", cette tunique animale tissée de toutes les fibres des amours humaines! Mais interrogeons nous: ne sommes-nous pas des tueurs, souvent les auteurs inconscients de nos meurtres à l'instar de "Quaîn"?
Les villes que l'homme a construit, les civilisations qu'il édifie, si admirables soient-elles, les systèmes philosophiques érigés en certitude auxquels il oblige, les découvertes scientifiques dont il ne contrôle plus les applications, l'ensemble de ses oeuvres mues par l'orgueil insensé qui préside à son illusion d'être devenu Dieu, tout est source de mort. Il reste les beautés grandioses du travail de l'homme, mais le bilan est lourd: que de disparition brutale d'êtres jeunes, d'enfants! que de tortures et peurs laminant le dos! que d'êtres livrés à la cruauté de l'autre diabolisé! ...Que de souffrances et comme notre monde est douloureux et pourtant comme il est difficile de le quitter!
C'est un paradoxe absolu que l'affrontement de nos deux natures en chacun de nous: l'Homme animal a si peur de l'autre, l'Homme ontologique présent en lui, dont il a la nostalgie et qu'en même temps il redoute! Qui sait aujourd'hui que dans sa liberté fondamentale, l'Homme a choisi l'éloignement de Dieu et donc l'ignorance, la souffrance et la mort? Sa relation magique au Dieu tout extérieur à lui qu'il s'invente tout-puissant pour le convoquer à l'obligation de l'arracher à son drame, cette relation illusoire est en train de s'effondrer. Mais s'effondre avec elle toute relation et...l'Homme rejette Dieu.






22 déc. 2010

LE BAISER DE DIEU 2) -Le mal, la souffrance et la mort/la souffrance

accelerometer
Le mal, la souffrance et la mort. partie 2) la souffrance





Part 1 - Terre dévorée - Destruction Massive


Le mal, la souffrance et la mort
Partie 2- la souffrance 

 
La souffrance est inhumaine.                           
 Elle n'est que du registre de l'exil où l'homme, coupé de de son "Isha et donc de son Dieu, n'est plus un Adam verticalisé, mais un animal à quatre pattes, comme le décrit la Sphinge dans le mythe d'oedipe, figé dans son exil. Captif inconscient de Satan, il oublie les lois ontologiques, les transgresse et accuse le monde entier et Dieu lui-même de ce qu'elles se retournent contre lui. Il oublie l'unité entre les êtres dans le grand 'Adam. Les hommes se vivent alors en rapports de force et s'entretuent. Exploitant l'avoir, ils détruisent l'être. Le corps biologique, informé en chacun de ses organes de sa finalité divine, mais vécu dans un compte à rebours, est la proie des maladies. Cette liste tragique qu'on peut poursuivre, constitue "les plaies d'Egypte".  

Les dix plaies d'Egypte: l'intreprétation moderne.

les dix plaies d'Egypte


Ces dix épreuves expriment l'état intérieur de l'humanité. Elles sont vécues comme telles par les Hébreux, mais sans aucune ouverture de la conscience par les Egyptiens, comme tant d'êtres aujourd'hui, qui vivent épreuves et cataclysmes dans le non-sens et la révolte (Ils disent: s'il y avait un Dieu, ça n'existerait pas).







La dixième plaie, si cruelle, mais qui s'impose aujourd'hui à notre conscience implique profondément notre responsabilité. En cette dixième plaie, le nombre dix, lié à la lettre yod, nous conduit à la personne du Fils. En cette épreuve, le destructeur, Mashehit, descend en Egypte. Ce nom dérive de Shahot, détruire et exterminer, il est aussi la forme du mot Massiah, le Messie. Parce que l'Egyptien n'a pas mis au monde un Fils intérieur, son fils extérieur meurt. Il n'est pas entré dans une dimension d'homme, confondu avec le monde animal, il détermine la mort des premiers nés des animaux. La loi est inexorable, elle est ontologique. Elle joue dramatiquement aujourdh'hui. Nos enfants meurent de ce que nous ne mettons au monde le Fils Divin que nous portons en germe et qui, abandonné, meurt.
 Mais lorsque l'homme tel l'Hébreu des écritures est entré dans le flux de son accomplissement,alors son fils est épargné. Passer au-dessus, épargner, est le verbe Passoah qui donne Passah, la Pâque. De leur côté les Egyptiens sont sacrifiés; quand le sacré ne se fait pas sur la Autels intérieurs, il se joue au-dehors, là où se dressent les autels des lits d'hôpitaux, des champs de bataille, des lieux d'attentats et des enfers plus tragiques encore...ceux qui meurent là, faisant le sacré, entrent dans une indiscutable sainteté, ouverture, non dans l'horizontalité d'un temps historique, mais dans la verticalité de l'Histoire tissée du fil écarlate. Ce qui ne se construit pas l'épée, tue par l'épée. Tel est le jugement. 


Il y a une grande distinction entre l'épreuve et la souffrance. L'épreuve est ontologique en son origine, elle est le face à face nécessaire de l'homme avec ses troupeaux de l'âme dont la force est parfois terrifiante. La lutte est redoutable. En situation d'exil, elle se joue contre l'Aversaire regardé comme ennemi, et l'énergie est refoulée derrière la grille des interdits dans le meilleur des cas. La souffrance est grande et la lutte épuise, l'adversaire dévore le lutteur dans la plupart des cas. Dans le retournement ontologique, l'homme danse avec l'énergie et, avec le concours de Dieu, il en intègre la force et reçoit l'information.


Dieu appelle vers une nouvelle lumière celui qui souffre et l'invite à construire un "arbre". Si l'homme l'entend, la souffrance le reconduit à l'épreuve salvatrice; elle est sacralisée et d'elle peut jaillir une force insoupçonnée. Car, faire le sacré, c'est dans la dimension ontologique, faire croître le Fils, donc muter. C'est, de la part de l'homme, rejoindre le tissage que Dieu accomplit à partir de l'information et de la semence qui donnera son fruit, tissage inexorable de l'Histoire du fil écarlate de l'Amour. L'homme a toujours su qu'un Fils devait mourir, mais, incapable d'entendre qu'il s'agissait d'un Fils intérieur, il dressait des autels au-dehors et sacrifiait rituellement des enfants afin d'obtenir la clémence des dieux. Le peuple d'Israêl fut le premier à rompre avec cette funeste tradition après qu'Abraham eut sacrifié un bélier à la place d'Issac où Dieu dit "je hais vos sacrifices".


Pourtant, le levain est là, le Christ se fait Agneau de Dieu et ressuscite...2000ans après, les autels les plus sauvages se dressent aprtout dans le monde, sans que le monde en déchiffre le sens. La souffrance est là, tragique, Mehouyael, l'oublié de Dieu est bien présent et Metoushoêl, celui qui demande la mort, l'est aussi. Ne plus être, pour tant d'êtres qui n'ont pas commencé d'être, c'est ce cri, cette demande d'être que Dieu entend. Un Lemek, celui qui se retourne, est en train de se lever. 
L'épée descend dans notre Egypte actuelle, la Pâque des nations est proche.




LE BAISER DE DIEU 2) -Le mal, la souffrance et la mort/la souffrance

accelerometer
Le mal, la souffrance et la mort. partie 2) la souffrance





Part 1 - Terre dévorée - Destruction Massive


Le mal, la souffrance et la mort
Partie 2- la souffrance 

 
La souffrance est inhumaine.                           
 Elle n'est que du registre de l'exil où l'homme, coupé de de son "Isha et donc de son Dieu, n'est plus un Adam verticalisé, mais un animal à quatre pattes, comme le décrit la Sphinge dans le mythe d'oedipe, figé dans son exil. Captif inconscient de Satan, il oublie les lois ontologiques, les transgresse et accuse le monde entier et Dieu lui-même de ce qu'elles se retournent contre lui. Il oublie l'unité entre les êtres dans le grand 'Adam. Les hommes se vivent alors en rapports de force et s'entretuent. Exploitant l'avoir, ils détruisent l'être. Le corps biologique, informé en chacun de ses organes de sa finalité divine, mais vécu dans un compte à rebours, est la proie des maladies. Cette liste tragique qu'on peut poursuivre, constitue "les plaies d'Egypte".  

Les dix plaies d'Egypte: l'intreprétation moderne.

les dix plaies d'Egypte


Ces dix épreuves expriment l'état intérieur de l'humanité. Elles sont vécues comme telles par les Hébreux, mais sans aucune ouverture de la conscience par les Egyptiens, comme tant d'êtres aujourd'hui, qui vivent épreuves et cataclysmes dans le non-sens et la révolte (Ils disent: s'il y avait un Dieu, ça n'existerait pas).







La dixième plaie, si cruelle, mais qui s'impose aujourd'hui à notre conscience implique profondément notre responsabilité. En cette dixième plaie, le nombre dix, lié à la lettre yod, nous conduit à la personne du Fils. En cette épreuve, le destructeur, Mashehit, descend en Egypte. Ce nom dérive de Shahot, détruire et exterminer, il est aussi la forme du mot Massiah, le Messie. Parce que l'Egyptien n'a pas mis au monde un Fils intérieur, son fils extérieur meurt. Il n'est pas entré dans une dimension d'homme, confondu avec le monde animal, il détermine la mort des premiers nés des animaux. La loi est inexorable, elle est ontologique. Elle joue dramatiquement aujourdh'hui. Nos enfants meurent de ce que nous ne mettons au monde le Fils Divin que nous portons en germe et qui, abandonné, meurt.
 Mais lorsque l'homme tel l'Hébreu des écritures est entré dans le flux de son accomplissement,alors son fils est épargné. Passer au-dessus, épargner, est le verbe Passoah qui donne Passah, la Pâque. De leur côté les Egyptiens sont sacrifiés; quand le sacré ne se fait pas sur la Autels intérieurs, il se joue au-dehors, là où se dressent les autels des lits d'hôpitaux, des champs de bataille, des lieux d'attentats et des enfers plus tragiques encore...ceux qui meurent là, faisant le sacré, entrent dans une indiscutable sainteté, ouverture, non dans l'horizontalité d'un temps historique, mais dans la verticalité de l'Histoire tissée du fil écarlate. Ce qui ne se construit pas l'épée, tue par l'épée. Tel est le jugement. 


Il y a une grande distinction entre l'épreuve et la souffrance. L'épreuve est ontologique en son origine, elle est le face à face nécessaire de l'homme avec ses troupeaux de l'âme dont la force est parfois terrifiante. La lutte est redoutable. En situation d'exil, elle se joue contre l'Aversaire regardé comme ennemi, et l'énergie est refoulée derrière la grille des interdits dans le meilleur des cas. La souffrance est grande et la lutte épuise, l'adversaire dévore le lutteur dans la plupart des cas. Dans le retournement ontologique, l'homme danse avec l'énergie et, avec le concours de Dieu, il en intègre la force et reçoit l'information.


Dieu appelle vers une nouvelle lumière celui qui souffre et l'invite à construire un "arbre". Si l'homme l'entend, la souffrance le reconduit à l'épreuve salvatrice; elle est sacralisée et d'elle peut jaillir une force insoupçonnée. Car, faire le sacré, c'est dans la dimension ontologique, faire croître le Fils, donc muter. C'est, de la part de l'homme, rejoindre le tissage que Dieu accomplit à partir de l'information et de la semence qui donnera son fruit, tissage inexorable de l'Histoire du fil écarlate de l'Amour. L'homme a toujours su qu'un Fils devait mourir, mais, incapable d'entendre qu'il s'agissait d'un Fils intérieur, il dressait des autels au-dehors et sacrifiait rituellement des enfants afin d'obtenir la clémence des dieux. Le peuple d'Israêl fut le premier à rompre avec cette funeste tradition après qu'Abraham eut sacrifié un bélier à la place d'Issac où Dieu dit "je hais vos sacrifices".


Pourtant, le levain est là, le Christ se fait Agneau de Dieu et ressuscite...2000ans après, les autels les plus sauvages se dressent aprtout dans le monde, sans que le monde en déchiffre le sens. La souffrance est là, tragique, Mehouyael, l'oublié de Dieu est bien présent et Metoushoêl, celui qui demande la mort, l'est aussi. Ne plus être, pour tant d'êtres qui n'ont pas commencé d'être, c'est ce cri, cette demande d'être que Dieu entend. Un Lemek, celui qui se retourne, est en train de se lever. 
L'épée descend dans notre Egypte actuelle, la Pâque des nations est proche.




A la une - 8 janvier 2011





 Je publie ce message du blog "some days or now". C'est un des mes blogs préférés. l Il m'apporte beaucoup en réflexion sur moi-même et sur ce que peut apporte l'Amour et le pardon!

 I publish this post from the blog "some days our now". I'ts one of blogs I like.


amour divin  -Marie

amour divin -Marie


21 déc. 2010

LE BAISER DE DIEU 1) -Le mal, la souffrance et la mort/le mal

accelerometer
Le 21 décembre 2010
Le mal, la souffrance et la mort.
Partie1- le mal
La source du mal est dans le "faire". Ce n'est pas dans le créé, le Divin, mais dans le "faire" de son devenir.



"Oser appréhender le grand mystère du mal, c'est reconnaître notre désarroi" (Paul Ricoeur).

Ma lecture de ce chapitre du livre "le baiser de Dieu" de Annick de Souzenelle, est reprise ici, car je médite en cette période de fêtes sur ce qui apporte tant de souffrances à l'humanité, alors que le bonheur devrait être le lot commun des hommes. Je voudrais que ce message, apparemment éloigné de l'esprit festif, se transforme en message d'espérance et d'amour! Je commence aujourd'hui par ce qui est souvent considéré comme un fléau inéluctable. Je voudrais en donner ma vision (et j'espère ne pas trop déformer la pensée de Annick de Souzenelle), en commençant par le mal. La lecture des Ecritures nécessite certainement une connaissance de la tradition qui peut s'acquérir par la réfexion sur les textes ans les rejeter à priori.

La source du mal est dans le "faire"




La tradition chrétienne des Pères de l'Eglise est déconcertante. Au douzième siècle, Maxime le Confesseur l'inscrit dans une dichotomie    qu'il identifie à celle du spirituel contre le matériel. Spirituellement, la création visible est l'arbre de la connaissance du Bien, et dans son aspect matériel, c'est celui de la connaissance du mal. Ailleurs, il identifie le corps humain à cet aspect matériel et en fait un élément du mal, mais il ajoute: "le mal est tantôt du bien, tantôt du mal et il en est de même pour le bien". Il semble se contredire quand il affirme que le mal n'a pas d'existence propre et n'en n'aura jamais (il n'est ni..., ni ...).

Le substantif Hébreu R'a, traduit par "le mal", est l'inaccompli, l'inconscient. Mais s'il est prononcé Réa il est le prochain. En chacun de nous, en l'autre côté de nous, il est l'inconscient, qu'habitent ces différents niveaux du réel, qu'habitent toutes les étoiles, toutes les galaxies, tous les mondes, tous les êtres. Aime ton prochain parce qu'il est toi-même pourrait-on dire
"La traduction officiellement donnée (dans ce corpus Tob wa-R'a), du bien et du mal, est une grave erreur". En faisant germer L'arbre de la connaissance au coeur du jardin d'Eden, Dieu aurait-il fait germer lemal au milieu de la jouïssance?

Or tout nous le dit, le théâtre est grandiose, La moindre fleur dans son élégance et l'arabesque unique de sa géométrie, dans le mystère chromatique de sa couleur et de son parfum,dans ses vertus souvent guérissantes et son offrande muette, dont on sait que tout cela ne fait qu'un, la fleur affirme en cette unité une parfaite finalité née des noces secrètes du ciel et de la terre. et cela est vrai en toutes choses jusqu'à la plus somptueuse des étoiles, toutes obéissent à un rythme cosmique, à une pulsion de vie, celle-là même qui court dans les membres de l'homme, qui le fait croître et devrait le conduire au couronnement royal auquel il est promis. La création est grandiose et le mal n'y a pas de place. L'arbre de la connaissance est celui de l'accompli et du non encore accompli du Fils de l'Homme dont le germe fonde le créé. En ce qui est accompli du Nom, l'homme participe de la lumière Divine et pour ce qui n'est pas encore accompli, il est dans les ténèbres.
Mais les ténèbres ne sont pas le mal. Elles sont faites d'énergies potentielles appellées à donner leur information et à construire l'arbre de la connaissance qu'est l'homme et dont le fruit sera le Nom, participant de YHWH, "je suis".
La source du mal est dans le "faire". Ce n'est pas dans le créé, le Divin, mais dans le "faire" de son devenir.

 C'est dans le regard non voyant de l'homme, dans son coeur détourné par la coupure d'avec lui-même, rendu sourd à l'information fondatrice contenue dans sa chair.Le mythe de l'exil fait l'objet du chapître 3 de la genèse. Après que l'Adam, différencie de son 'Isha a été instruit du travail qu'il a à accomplir, lui et son 'Isha sont tous deux nus, connaissant du chemin, donc ils peuvent l'accomplir, ils ne sont plus confondus. Il vient de vivre l'extase de cette découverte, une expérience de lumière, et maintenant il est appelé à descendre dans ses ténèbres, dans son inaccompli, trou infiniment profond où il retrouve son 'Isha, celle qui se prépare à devenir son époux. Ces multiples aspects du féminin de tout être humain , jouent en dialectique, car le créé est dualité en deux pôles opposés; les cieux (Shamaîm) représentant la part féminine du créé et la part mâle étant la terre (Erets). Cette dualité s"est aussi exprimée par l' humide (les eaux du Déluge) et le sec (la terre). Les eaux constituent la 'Adamah matricielle où, par étapes s'opère la gestation du Fils.On peut voir ici le duel des "deux Noms" et nous sommes à tenir ensemble dans le Créé les deux termes d'une contradiction qui n'est dépassée que dans l'Incréé. Dans le Créé qu'il fonde, il est l'autre avec les antagonies de la dualité, il est l'épée à double tranchant qui tue et vivifie, mais c'est le même en amont. Le quatrième jour, Dieu dit: "Que soit une rupture dans les Shamaîn pour séparer le jour et la nuit et que les deux (de la rupture)  soient les signes pour les temps (de témoignage), et pour (la lumière) des jours et qu'ils servent de luminaires...". Il y  une confusion entre les mots "rupture" et "luminaire", tous les deux prononcés 'Morot, mais pourtant légèrement différents, ce qui amène le traducteur à ne parler que des "lumanitaires" et à effacer l'acte séparateur de Dieu au niveau des Shamaim. Et Elohim fait des deux de la rupture les grands; le luminaire "le grand" pour présider au jour ,et le luminaire "le petit" pour présider à la nuit, et les étoiles.Cette dualité au coeur du Saint Nom annoncée dans le créé par le mot Shamaîm ne s'effectue et ne prend sens que dans "le faire":  Dieu fait les deux grands de la rupture.

Le Satan adversaire.

L'un des Séraphins est le Satan, intimement lié au tranchant de l'épée, ontologiquement destructeur. Par contre, le tranchant lié à la Lumière introduit l'homme à sa marche vers l'Unité. Le tranchant "ténèbres" pénètre le multiple en lequel YHWH se donne en serviteur et ce serviteur est le Satan, ce qui signifie l'Adversaire. Il n'est pas l'Ennemi, sa fonction ontologique est de de se tenir sur l'autre versant de l'homme, l'Adam, et de lui présenter les énergies encore inaccomplies par lui et lui demander de les reconnaître, les nommer, les travailler et en libérer leur information-lumière. Il est appelé à jouer avec la Saint Nom en son tranchant nocturne dans une intelligence commune quant à la part divino-humaine, voire une complicité  comme le livre de Job le laisse entendre.





                                                     Le Satan Ennemi.

Mais il semble que le Satan n'exerce pas de façon juste la tâche qui lui revient. De même que la lune n'éclaire nos nuits que de la lumière qu'elle reçoit du soleil, de même le Séraphin ne rayonne que de la splendeur du Saint Nom. Il reçoit de Lui les ordres et les limites dans lesquels ils doivent être exécutés eu égard aux lois ontologiques dont il prend connaissance. Cest pourquoi le mot 'Arom, traduit par nu, lorsqu'il qualifie l'Adam et par rusé lorsqu'il qualifie le Satan-Serpent, signifie essentiellement "la connaissance du chemin de l'Adam et le savoir-faire pour l'accomplir" que partagent l'Adam et le Satan.
Comme dans les arts martiaux, les adversaires s'affrontent sans être ennemis, et tout se joue selon selon une stratégie de déstabilisation réciproque pour faire jaillir de chacun une force et une connaissance insoupçonnées de lui. Le jeu entre l'homme et le Satan exige de leur rapport une grande justesse et une extrême vigilance. Chacun, dans cette dynamique doit y avoir sa juste place. Cette juste place, que nous pouvons appeler le Bien exprime une justesse d'orde ontologique infiniment supérieure au bien du registre moral.
A ce niveau du "faire" ontologique, on peut introduire aussi la notion de mal dans la perspective d'une brisure de cette justesse, dont le mal tel que nous le connaissons serait la conséquence?). Ici je trouve encore la notion de brisure de symétrie et je suis ramené à la physique avec la brisure de symétrie qui a amené aux 4 forces fondamentales de l'univers.
Ainsi, sur le chemin de vie que rythment les mutations de l'homme, les trois personnes sont en présence: Le Saint Nom et Satan d'une part, et d'autre part l'homme. Tout porte à croire que le Satan est saisi d'une jalousie tragique envers YHWH, il veut briller de sa propre lumière et ruse de tout son savoir-faire afin de devenir le maître. Ainsi Satan s'adresse à 'Isha, cette part nocturne, inconsciente, la plus fragile de l'être que l'Adam devait garder et cultiver. Éblouie, 'Isha s'extasie. Le fruit est bon à manger (désir de jouissance), désirable pour la vue, (désir de possession) et précieux pour réussir (désir de puissance). Alors l'Adam se nourrit d'une illusoire divinité (c'est à dire l'envers d'une eucharistie). Il se croît totalement accompli et n'a plus de regard pour son inaccompli ("Isha), je suis YHWH pense t-il.
L'homme qui mange le fruit de l'arbre de la connaissance avant de l'être devenue par la voie de ses mutations mute en régression, comme Dieu l'avait prévenu.
          La ruse de Dieu.

  Le mal prend racine dans le "faire" et non dans le créé a-on dit. D'abord dans la part divine du faire en la personne de Satan jaloux de Dieu, puis de l'homme; la chute des mondes angéliques aurait précédé celle de l'homme, dit la Tradition qui insiste sur la liberté redoutable de ce tout ce qui a vie. Ensuite dans la part humaine du "faire" en la personne de l'Adam, ébloui à son tour par le fruit que lui tend son 'Isha, sa part féminine. Il oublie la garde qu'il devait exercer envers son épouse (En effet, nous ne regardons pas notre inconscient); il raye d'un coup la mémoire des lois qui devaient présider au chemin de conquête du fruit (légereté, paresse, séduction). La liberté de ces êtres étant absolue, les conséquenses sont là, tragiques. Mais, les aimant et leur pardonnant, Dieu leur expose le possible recouvrement ontologique, mais il est impuissant à en changer le cours tant que le retournement ne vient pas d'eux, et d'abord de l'Adam, dernier acteur décisif de l'effondrement et tout premier reconstructeur possible de l'édifice ontologique.
Il est impuissant, mais plus rusé que le ruseur et pusque c'est à l'homme de reconstruire, Dieu se fait homme afin que l'homme puisse retrouver son souvenir Divin. Il s'incarne en l'Adam afin de rencontrer le Satan au cours des mutations, et le vaincre. 
En fait; les deux ruses coexistent. Celle de Satan inaugure les temps historiques de l'exil, et celle de Dieu est du registre de l'éternité, elle habite tous les instants
de notre histoire dès le commencement de l'exil, même si historiquement, la rencontre YHWH-Satan se joue au cours des temps.
       

  Le retournement.
La conversion de Saint Paul
Le mot Teshoubah, traduit par pénitence, est plus qu'un regret. C'est une mutation telle que, l'oeil ontologiquement ouvert, l'homme voit avec une conscience neuve.   Il ne sera pas compris par ceux qui restent en exil. Jugé et rejeté par ceux qu'il déstabilise, l'homme qui se "retourne" est seul. Il est seul d'une solitude insupportable s'il n'est pas solidement ancré en son propre et vrai soleil, son Nom secret, désormais vivant, car "Bar Abbas", le fils du Père est libéré. L'éthique de cet état ne peut plus référer aux valeurs de bien-mal, permis-défendu. Elle est fondée sur l'être, lancé dans la dynamique de l'image à la ressemblance, sur l'obéissance au Dieu secret de l'être, obeissance qui ne fait qu'un avec la liberté de la personne. Retourné vers lui-même, l'homme se voit inaccompli et descend vers ses cieux intérieurs (Shamaim). En ce mouvement, il est la véritable humilité qui conduit l'être à fuir le réactionnel, à se responsabiliser et à assumer la matrice de feu. Il puise sa force dans la qualité d'amour qui grandit au fur et à mesure de ses mutations, amour pour son Dieu, inséparable de celui qui le lie à son prochain. Le monde de l'exil enseigne le respect des droits de l'homme, ce qui sous entend les devoirs de chacun envers l'autre, mais le paradigme fondamental de l'ontologique est l'amour. L'homme est vanité lorsqu'il n'a pas recouvré le jardin d'Eden
"Toi, dit le Christ, tu as fait ton devoir, tu es un serviteur inutile".

"Oser appréhender le grand mystère du mal, c'est reconnaître notre désarroi"   (Paul Ricoeur).

A PROPOS DE MOI


Qui suis-je?



A PROPOS DE MOI

Photo :
Lou le chien de mon fils tué au pays basque


La clé du bonheur.
NOTRE SOURCE: LE BING BANG






TOUT SUR ANNECY
La ville que j'ai quitté en 2011: Annecy dans les Alpes, près du Mont Blanc, de Genève et de la Suisse.

Le pont des Amours.


Peinture: le Lac d'Annecy.


Je suis en ballade.


Survol d'Annecy.
                                                                                        
A quelques kilomètres d'Annecy: Le Semnoz
      

Après une vie d'activité, je suis retraité. Depuis toujours je suis toujours émerveillé par les mystères de la nature et de la vie. Dans mon enfance, un ami de la famille m'avait offret un livre qui a marqué mon imagination et et sans doute orienté le sens de ma vie: "les merveilles de la nature. Depuis, j'ai toujours réfléchi au sens de l'univers et de l'existence. J'ai été attiré par la science, au cours de mes étudeset dans ma vie, je n'ai vu que l'aspect explicatif et d'utilisation pour la domination du monde. Il ne traduit pas l'émotion que je ressent face à la nature, même si les sciences neurologiques croient tout en dire par ce côté "explicatif"..


 C'est pourquoi je cherche à partager mes réflexions et mon questionnement qui n'a pas de fin. J'ai décidé de l'exprimer par mon blog car il me permet à la fois de m'assurer de mes connaissances en les écrivant et de les confronter aux autres en les enrichissant.

Mon blog se concentre sur trois topics:
Les limites de la connaissance, en passant par la physique quantique, la cosmologie et bien entendu les mathématiques.
Les grands mythes de l'humanité, en particulier la Bible et le mythe de l'Atlantide.
La spiritualité et le développement de soi.
Mes passions dominantes à l'heure actuelle: La peinture et les minéraux.

Je dédie ce blog à mes enfants qui nous ont permis, à ma femme et à moi-même, de réaliser le mot Amour. Avec bien des difficultés, des aléas et des retournements certes, je pense qu'ils sont sur leur "chemin" de réalisation d'eux-mêmes. J'ai eu un AVC en 2009 et ma vie a été complètement transformée. Je vois maintenant clairement que l'éducation n'est pas seulement donner à ses enfants des biens matériels, des méthodes pour avoir un emploi, des connaissances ... C'est surtout donner tout en s'effaçant, être présent sans les "étouffer". C'est pourquoi une de mes lectures, le "Baiser de Dieu" d'Annick de Souzennelle acquiert pour moi une importance et une signification que je ne soupçonnais pas.


Trois de mes peintures:
Le château de Jumilhac - village de mon enfance - peint par moi à l'huile.

Un  essai  à l'huile


Autre essai: nu (pastel)



Mes autres présentations:
Mon profil dans "le blog du physicien"

je suis retraité. J'aime la lecture et la peinture. j'ai créé un blog pour partager mes réflexions et mes passions. Je suis persuadé que l'univers et l'existence ont un sens, même si beaucoup affirment le règne du hasard (qu'est-ce que le hasard?).

Mon profil dans kazeo
Depuis toujours, je suis fasciné par les merveilles de la nature. Je cherche à partager mes lectures et mes passions.l
Je pense que contrairement à ce que pensent beaucoup de scientifiques, l'univers a un sens. Dans un de mes blogs ( http:monblogdereflexions.blogspot.com  ) je parle de mes lectures (mes topics: les limites de la connaissance, les grands mythes de l'humanité (l'Atlantide, les récits de la Bible), la conquête de soi, du divin et de la spiritualité.
Suite à un AVC en 2009, je me suis découvert un goût pour le peinture, amsi je reste encore très maladroit.

réponse à Deanne:
I think you have understood the sense of ilfe and existence, you've became love. Love is not in having or making love. It's beeing love, I lke jesus. It's not only words or actions, it's spirit in us.
L'amour ne s'explique pas, il doit aller au-delà des difficultés. Chez ceux qui nous font du mal ou qui en font à mes proches, je regarde leurs déchirements qui expliquent souvent leur haine et leurs actes. Je voudrais leur faire ouvrir les yeux sur leur propre souffrance qui motive souvent leurs actes.
We are all created by the same source, we have not to estinguish the flame. It's essential in this period of hate, violences, wars..
God bless you
love

Mon profil facebook:
Depuis toujours, je suis fasciné par les mystères de la nature. je lis beaucoup, sur la physique, le big bang, les limites de la connaissance,  la philosophie et la spiritualité.
Maintenant, je suis retraité. Je cherche à partager mes réflexions sur les questions du sens de l'univers et de l'existence  sur mon blog: http://monblogdereflexions.com
J'aime la peinture, la recherche de minéraux et les randonnées.

The aim of my blog is to share my passions and my reflexions to enlarge them and get more knowledge about the universe, the others and myself. My topics are about knowlede ant it's limits, spirituality and way of living, the myths of the humanity like the great cataclysm of Atlantide, the Bible and job's book...
Thus, I can get more and more friends and share with them. In the title of my blog, i write: love is the essential. My desire is that love becomes greater and greater in th world!
my aim:
I am retired. I've had recently an AVC and I have discoverded spirituality and paintaing). I write a blog about my passions and reflexions ( http://monblogdereflexions.blogspot.com  )
I'd like to find serinity and god's kisses,

A LA UNE -2011 arrive


BONNE ANNEE 2011






 

BONNE ANNEE 2011

Mes derniers articles:
La grande hypothèse 3) Le Grand cataclysme.
La grande hypothèse 2) Le destin s'écrit-il aussi?
La grande hypothèse 1) Le hasard existe-t-il?

15 déc. 2010

A LA UNE-NOEL 2010 ET LE MIMETISME






Noël...Ce mot magique et cette fête ont-ils encore tout leur sens depuis que Nietzsche  a déclaré: Dieu est mort. La désacralisation du monde, commencée sans doute depuis la mort de Jésus, semble aujourd'hui en voie d'achèvement. Jusqu'où va-t-on aller? Certains voient pour 2012 une Apocalypse (en grec: révélation, dévoilement). Ceci fera l'objet d'un autre article. Pour le moment, les fêtes ont seulement de moins en moins de sens, la valeur que le "monde" demande de partager n'est plus l'Amour, mais l'argent et les marchés financiers qui ont remplacé le sacré. Il s'ensuit que la souffrance de l'humanité est de plus en plus grande. Heureusement que dans les coeurs, et je m'en aperçoit dans les blogs que j'aime, il reste non l'espoir, qui est du "monde", mais l'espérance qui est du "Royaume de Dieu". "Rend à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu".
Dans ce contexte, je vais mettre en avant un écrit qui m'a beaucoup marqué et qui sera prochainement l'objet d'une page de mon blog, le mimétisme. Je m'inspire du livre de René Girard, "les origines de la culture".
Avec deux hypothèses, l'une sur le désir mimétique, l'autre sur les victimes fondatrices, René Girard a bouleversé le champ des sciences humaines. Sa théorie, qui a replacé le christianisme au coeur de l'anthropologie, est aussi l'une des rares depuis Durkheim, à tenter de d'expliquer les phénomènes culturels et sociaux en remontant à leur origine. Au point que c'est de la ritualisation des premiers évènements que seraient nés les premiers groupes sociaux et les mécanismes qui les protègent: tabous,normes, institutions. Mais seul le sacrifice du Christ affirme René Girard, dévoile ceux qui auraient eu lieu au départ des religions et des cultures archaïques.
En révélant l'innocence de Jésus, les Évangiles révèlent l'innocence de toutes les victimes analogues, condamnées par toutes les violences unanimes, par tous les lynchages mensongers depuis la fondation du monde. Des phénomènes de "bouc-émissaire" se produisent encore de nos jours, sous une forme atténuée par le Christianisme encore très présent dans nos mémoire et malgré son éviction progressive de la scène du "monde". Le mimétisme collectif ne fait plus l'unanimité, il ne parvient plus à nous réconcilier avec et à nous rassembler.
 C'est donc dans un nouveau monde que nous sommes entrés, un monde où le mensonge de la victime unique et les sacrifices qui en découlent ne réconcilient plus les communautés, le premier monde libéré du mensonge de la victime unique (Job?); mais c'est aussi un monde privé de protection sacrificielle, le premier monde menacé de se détruire par ses propres mains, en déchaînant sa propre violence, un monde proprement apocalyptique.

Quoi qu'on en pense, cette thèse fait réfléchir, j'essaye d'en recueillir ce qui me permet d'approcher mon moi être intérieur (l'inside" du titre de mon blog), comme je le fais pour le livre "le baiser de Dieu de Annick de Souzennelle! Un autre texte que je médite depuis longtemps sur l'origine de la souffrance est "le livre de Job.

13 déc. 2010

Noël 2010



Noël



Mes messages "à  la une" sur "le mal, la souffrance et la mort représentent "ma lecture" du "Baiser de Dieu" de Annick de Souzenelle et des Ecritures. Dans mon esprit, ces textes doivent rappeler à l'homme le sens du sacré qu'il a perdu depuis que Nietzsche a déclaré Dieu est mort.

Ces textes doivent exprimer la message d'Amour de Dieu, le Créateur, pour "l'Adam"

qui est l'humanité et oeuvre de Dieu.  et donc pour toute la Création.

"Avant la fête de Pâques, jésus, qui avait tant aimé les siens dans le monde, les aima jusqu'au bout" jean 13-1

Synthèse des dix commandements:
     Tu aimeras le seigneur ton Dieu...voici le premier et grand commandement. Et le second lui est semblable: tu aimeras ton prochain comme toi-même.
     L'Amour ne connaît pas de tort et va plus loin que l'interdit.



 

Noêl au moyen-âge
 

noël au moyen-âge


noël dans la légende légende
                                                                                                                 

noêl pour la famille

noêl chez les juifs


Noêl chez les chrétiens




8 déc. 2010

LE SENS QUE JE DONNE A MES BLOGS

Je suis animé par deux préoccupations.
1) Atteindre la plénitude dans mon esprit (Inside my mind ) et vivre dans mon corps selon ce que me disent ma conscience et mon esprit.  
2) Réfléchir sur les questions fondamentales pour moi: Le point de départ de la philosophie est l'étonnement. C'est comme ça que je regarde les merveilles de la nature. J'en arrive à me demander quelles sont les limites de la connaissance et notre existence a-elle un sens ?


C'est pourquoi je suis fasciné par
 Les mystères de la nature et la connaissance



                                      UNE BALLADE DANS LA NATURE


L'arbre de la Connaissance ("le baiser de Dieu" Annick de Souzenelle).

Mais qu'est ce que la connaissance de ces mystères? Certainement le point de départ est l'étonnement, celui que manifeste l'enfant que j'étais. Il se manifeste dès que la conscience s'interroge, par le regard porté sur le monde. Au départ tout semble être merveilleux, comme dans un paradis d'innocence. J'ai gardé au fond de moi ce regard qui est toujours présent dans toutes mes réflexions. Mais très vite, la connaissance se manifeste par l'apprentissage. Le mimétisme permet de s'intégrer ans une vie sociale et le système de "valeurs" de la communauté,  en particulier de la communauté scientifique. Chacun pense selon son être profond, mais il a été modelé, structuré et "soumis" au social et à ce mimétisme certes nécessaire mais envahissant et souvent pervers.
J'ai évolué ainsi dans ma vie, dans mon métier avec mon environnement et mes relations. J'ai structuré ma personnalité, le me suis individué selon la terminologie de C. Jung. J'ai vécu avecdes certitudes, des préjugés. Puis en 2009 j'ai eu un AVC suivi d'une opération du cancer du colon. Les cardiologues m'ont dit qu'une partie de mon cerveau est morte, mais j'ai reconstitué d'autre connexions. Maintenant je ne ressent apparemment pas séquelles, mais j'ai l'impression d'une sorte de renaissance, voire de "résurrection". Ainsi je me suis découvert un goût pour le dessin et la peinture. Je pense que j'ai modifié l'utilisation de mon "cerveau droit" qui n'est plus soumis à la priorité du "cerveau gauche".
Alors, mon questionnement s'est approfondi et des passion pour la vulgarisation (physique quantique, cosmologie...), les grands mythes de l'humanité (la genèse, le mythe de l'Atlandide... ) et la recherche de spiritualité m'ont fait désirer m'exprimer et partager ces questionnements. Ainsi, je réfléchis aux limites de la connaissance, aux questions concernant le conscient et au non conscient, quel est le sens de l'existence, d'où vient-on....Je revisite ainsi la physique quantique. Je vois le conscient comme l'aspect corpusculaire de l'être, de la nature (matière-énergie), c'est l'aspect de ce qui nous parait réel et manifesté. L'inconscient serait l'aspect ondulatoire. Il représentait la fonction d'onde elle-même,  l'ensemble des possibilité. On rejoindrait la dualité onde-particule, le paradoxe qui fait tant couler d'encre, de paroles et d'écrits.